40% des cancers pourraient être évités. Qu'attendez vous ?
À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, célébrée le 4 février, le ministère de la Santé, en collaboration avec la Fondation Cancer, lance une nouvelle campagne d’information et de sensibilisation afin de susciter l'intérêt et la mobilisation de chacun autour de meilleurs comportements au quotidien.
Les cancers constituent la première cause de mortalité chez l’homme (32,1%) et la deuxième cause chez la femme (26,7%), au Luxembourg. Ils représentent 28,2 % de tous les décès.
Les trois cancers les plus mortels chez les hommes sont le cancer du poumon, le cancer colorectal et le cancer de la prostate. (Source : Service des Statistiques de la Direction de la santé, 2016).
Quels sont les facteurs de risques du cancer ?
La transformation d’une cellule normale en une cellule cancéreuse peut être induite par de nombreux facteurs liés aux modes de vie, à l’environnement ou encore à notre patrimoine génétique. Parmi ces facteurs de risques on retrouve :
Les risques liés aux comportements :
Le tabac,
Certaines habitudes alimentaires (excès de viande, sel, alcool…),
L’exposition excessive aux ultra-violets (UV) (soleil, cabines de bronzage…),
La sédentarité,
Le surpoids et l’obésité…
Les risques liés à l’environnement :
Des polluants d’origine physique ou chimique (radiations ionisantes, radon, dioxines, pesticides, benzène, poussière de bois…),
Les agents infectieux (virus de l’hépatite B et C, papillomavirus …).
Les risques liés à l’individu et son histoire :
L’avancée en âge,
Les hormones,….
Les traitements du cancer
Chaque patient atteint d’un cancer est un cas particulier et demande une prise en charge appropriée.
Le choix d’un traitement ou d’une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs : type de cancer, âge et état de santé du patient, évolution du cancer…
Le dépistage, un acte important pour lutter contre le cancer
Le dépistage a une grande importance dans la prévention de certains cancers. Il permet de diagnostiquer un cancer avant l’apparition de symptômes et de pouvoir mieux le soigner, mais aussi de limiter les séquelles liées aux traitements utilisés. Dans certains cas, le dépistage peut même permettre d’éviter l’apparition d’un cancer grâce au repérage et au traitement d’une anomalie qui aurait pu être source d’un cancer.
Il existe deux types de dépistage :
Le dépistage organisé : il est conçu pour améliorer la santé de la population dans son ensemble. Ce dépistage est mis en place par les pouvoirs publics( ministère de la santé, fondation cancer). Il consiste à inviter gratuitement à une action de dépistage les personnes appartenant à la tranche d’âge dans laquelle la maladie est la plus fréquente. Le dépistage organisé s’applique généralement aux cancers du sein et au cancer colorectal
La détection d’un cancer à une phase précoce de son développement augmente considérablement les chances de réussite du traitement. Elle repose sur le dépistage, mais aussi sur l’éducation au diagnostic précoce.La détection d’un cancer à une phase précoce de son développement augmente considérablement les chances de réussite du traitement. Elle repose sur le dépistage, mais aussi sur l’éducation des patients au diagnostic précoce :
Chaque maladie cancéreuse présente des symptômes spécifiques, mais aussi un certain nombre de symptômes banals :
Fatigue ou douleur persistante,
Amaigrissement prolongé sans raison,
Sang dans les selles (ou selles noires), constipation ou alternance constipation-diarrhée,
Saignements vaginaux après les rapports sexuels ou entre les règles,
Sang dans l’urine ou dans le sperme, difficultés à uriner,
Modification de la voix, lésions dans la bouche, toux persistante,
Apparition d’une grosseur, rougeur, modification de la forme d’un sein, écoulement coloré (sang) par le mamelon,
Apparition d’un ganglion dans la région cervicale, sous le bras, dans l’aine,
Grain de beauté qui évolue, plaie ou tâche sur la peau qui ne guérit pas,
Grosseur dans un testicule.
Un diagnostic à stade précoce peut permettre de mieux soigner plus facilement , améliorer le pronostic , être guéri et limiter les séquelles liées à certains traitements.