Le sucre « alimente » le cancer – et accélère sa croissance ?
C’est bien connu, la consommation de sucre augmente constamment depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Elle est passée de 30 kg par personne par année, en 1940, à 70 kg à la fin du XIXe siècle.
Des informations parfois alarmistes circulent sur la responsabilité du sucre dans le développement de cancers. Or, les relations entre glucides, sucres, glucose et cancer sont en réalité très complexes.
Le sucre « alimente » le cancer – et accélère sa croissance ?
La consommation excessive de calories, sucrées ou non, favorise l’obésité et augmente à terme le risque de cancer via des perturbations hormonales.
L’obésité amplifie les risques de cancer, via une résistance à l’insuline et l'action inflammatoire.
La vérité
La prolifération cellulaire requiert beaucoup d’énergie.Le corps a besoin de sucre !Le corps peut également se constituer des réserves d’énergie en emmagasinant le sucre pour l’utiliser plus tard.
Ce sucre est essentiel au bon fonctionnement du corps.
Les cellules du corps humain brûlent des sucres pour se développer et se multiplier, mais le fait de manger des aliments sucrés ne fait pas croître les cellules cancéreuses plus rapidement.
Même en l’absence de sources de sucres, l’organisme est capable de synthétiser du glucose à partir de lipides et protéines.
Comment agir sur son alimentation pour permettre la prévention du cancer?
Une alimentation riche en aliments contenant du sucre fait habituellement engraisser et la recherche scientifique indique que l’obésité augmente le risque de cancer.
L’obésité peut provoquer des fluctuations hormonales, lesquelles peuvent aussi accroître le risque de cancer.
On peut prévenir 1/3 de tous les cancers en mangeant sainement, en étant actif et en conservant un poids santé.
En cas de cancer, l’importance n’est pas de restreindre l’alimentation avec des régimes mais de l’équilibrer, il est primordiale d’avoir de l’énergie pour le parcours de traitement. N’hésitez pas à prendre conseil chez votre diététicienne de l’équipe pluridisciplinaire.
Comment calculer l’IMC ?
Il se calcule simplement en divisant le poids (en kg) par le carré de la taille (m).
Un IMC normal se situe entre 18,5 et 25.
Interprétation d'après l'OMS
moins de 18,5 Insuffisance pondérale (maigreur)
18,5 à 25 Corpulence normale
25 à 30 Surpoids
30 à 35 Obésité modérée
35 à 40 Obésité sévère
plus de 40 Obésité morbide ou massive
source : société canadienne du cancer