Journée mondiale contre le cancer : 3.000 nouveaux cas de cancers par an
Le cancer est une maladie caractérisée par la prolifération incontrôlée de cellules, liée à un échappement aux mécanismes de régulation qui assure le développement harmonieux de notre organisme.
En se multipliant de façon anarchique, les cellules cancéreuses donnent naissance à des tumeurs de plus en plus grosses qui se développent en envahissant puis détruisant les zones qui les entourent (organes). Les cellules cancéreuses peuvent également essaimer à distance d'un organe pour former une nouvelle tumeur, ou circuler sous forme libre. En détruisant son environnement, le cancer peut devenir un réel danger pour la survie de l'être vivant.
Le cancer constitue encore aujourd'hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l'intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l'utilité d'un dépistage précoce permettant d'arriver à une guérison.
De nombreux cancers peuvent être prévenus en évitant les principaux facteurs de risque, comme le tabagisme. Un nombre significatif de cancers peuvent être soignés par la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie surtout s'ils sont détectés suffisamment tôt.
Le ministère de la Santé met l'accent sur la prévention. À côté du dépistage précoce, la prévention joue un rôle primordial dans la lutte contre le cancer.
En adoptant des modes de vie sains
40% des cancers pourraient être évités.
L'OMS estime que le cancer aura fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si aucune mesure n’est prise. C'est pour cette raison que des moyens importants sont mis en oeuvre dans le but de faire reculer le poids de cette maladie partout dans le monde
Au Luxembourg, chaque année, environ
1.100 personnes décèdent d'un cancer (600 hommes et 500 femmes).
32% = 1. cause de décès chez l’homme
26% = 2. cause de décès chez la femme
Chez les hommes,
cancer du poumon , moyenne de 151 décès par année sur les 15 dernières années,
cancer colorectal , 60 décès
cancer de la prostate , 48 décès
Chez les femmes
le cancer du sein = moyenne 82 décès par an est à l'origine du plus grand nombre de décès
le cancer du poumon, 64 décès
le cancer colorectal, 57 décès
Au total, 50% des décès par cancer sont dus au cancer du poumon, cancer colorectal, cancer du sein, cancer de la prostate et cancer du pancréas quel que soit le sexe.
Environ 3.000 nouveaux cas de cancers apparaissent chaque année dans notre pays. Cette maladie représente un fardeau individuel en raison de traitements lourds aux nombreux effets secondaires, de souffrances physiques, psychologiques et des répercussions sociales et professionnelles.
Dans cette lutte face à la maladie, l’accent est mis sur la prévention. L’objectif est de prévenir ce qui représente un fardeau pour les personnes touchées suite aux traitements pour guérir, aux répercussions psychologiques, sociales et professionnelles ainsi que la souffrance physique endurée par certaines par certaines d’entre elles.
Les progrès de la médecine ont permis, ces dernières années, d'améliorer les chances de survie des personnes atteintes de cancer, mais en raison de son taux de prévalence élevé et ses nombreuses complications en résultant, le cancer reste un véritable défi de santé publique auquel le Luxembourg est confronté, au même titre que les autres pays.
Ainsi, le Luxembourg avait lancé son Plan National Cancer (PNC) sur la période 2014-2018. Ce Plan, avait quatre objectifs principaux : diminuer à moyen terme les facteurs de risque et l’incidence des cancers, améliorer la survie et la qualité de vie des personnes traitées pour cancer, diminuer le taux de mortalité et réduire les inégalités de chance.
Depuis le 1er janvier, le deuxième Plan National Cancer est entré en vigueur, jusqu’en 2024. Ce dernier vise à consolider les actions de lutte contre le cancer déjà entreprises.
Cela se traduira par le développement du centre national de génétique humaine, la mise en place du service d’onco-pédiatrie, ou encore la création de l’Institut national du Cancer. De plus, le PNC2 suit les recommandations du partenariat européen d’action contre le cancer (EPAAC) ainsi que la stratégie proposée pour un plan d’action stipulée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
source: santé.lu / Plan National Cancer 2020-2024