Cancer, anti-inflammatoires et coronavirus. Dangereux ?

Les anti-inflammatoires seraient déconseillées pendant la pandémie actuelle de coronavirus……

A savoir , il y a deux types d’anti-inflammatoires:

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens( AINS) : comme l’ibuprofène, le kétoprophène, le diclofénac, le celecoxib . L’utilisation de leur action est dans la gestion de la douleur , donc leur action antalgique. La durée des traitements peuvent être très courts , en oncologie, dans les cas de tendinites, douleurs ostéo-articulaires ou musculaires liées aux traitements de chimiothérapie ou hormonothérapie, comme lié à la maladie, des douleurs osseuses dû à des métastases .Les anti-agrégants plaquettaires, comme l’aspirine sont aussi des anti-inflammatoires stéroïdiens , mais ne sont pas souvent utilisés en oncologie dû risque de saignements élevé.

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Les anti-inflammatoires stéroïdiens ou appelés corticoïdes :

Les corticodes sont utilisés en cancérologie, d’une part en tan que anti-émétiques, pour atténuer les nausées et vomissements liés à la chimiothérapie. D’autre part aussi en tant qu’action anti-inflammatoire( pour calmer l’inflammation provoquée par la réaction du système immunitaire) , mais aussi dans de cas de maque d’appétit , pour stimuler l’appétit.

A savoir : Dans les douleurs neuropathiques , les antidouleurs de premiers choix ne sont pas les anti-inflammatoires. Des traitements adéquats, comme certains neuroleptique sont ainsi adapter selon le cas concret de chaque patiente.

Dans la phase de pandémie, les anti-inflammatoires (AINS) ont été très contestés pouvant aggravé la maladie du covid-19.

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Quelle est la ligne à suivre actuellement conseillé par le ministère de la santé ?

Les Données actuelles transmise par le ministère de la santé.lu

  • Il n'existe actuellement aucune preuve scientifique établissant un lien entre l'ibuprofène et l'aggravation de l’infection à COVID-19. Donc : Traitement à prendre ou à poursuivre si médicalement indiqué

  • L’Agence Européenne du Médicament (EMA) et son Comité d’évaluation de la Sécurité des Médicaments (PRAC) évaluent actuellement les données disponibles concernant le risque de complications infectieuses graves lors de l’utilisation des anti-inflammatoires.

  • Toute nouvelle information concernant l’évaluation de ce signal dans le cadre de la procédure EMA/PRAC vous sera transmise. Bon usage des et du paracétamol dans le contexte COVID-19

  • L’EMA recommande aux patients et professionnels de la santé d’envisager toutes les options thérapeutiques disponibles pour le traitement contre la fièvre ou la douleur dans le cadre du COVID-19, dont le paracétamol et les AINS.

  • Chaque médicament a ses propres avantages et risques, qui sont reflétés dans la notice et le résumé des caractéristiques du médicament concerné. Ces informations doivent être prises en compte en même temps que les directives nationales émises par les Etats membres de l'UE en matière de traitement, dont la plupart recommandent le paracétamol en première intention de traitement de la fièvre ou de la douleur.

  • Les patients en cours de traitement par AINS, en particulier les patients traités pour des maladies chroniques, ne doivent pas arrêter leur traitement de leur propre chef. Il s’agit d’une décision qui doit être prise en concertation entre le patient et le médecin. Ces patients doivent donc s'adresser à leur médecin afin d’évaluer si une révision de leur traitement est nécessaire en fonction de leur état de santé actuel et des options thérapeutiques disponibles.

  • Pour les patients symptomatiques susceptibles d’être touchés par le Covid-19 et n’ayant pas de traitement par AINS en cours, étant donné que les AINS ne présentent pas de bénéfice par rapport au paracétamol pour le contrôle de la fièvre, il est recommandé jusqu’à nouvel ordre d’utiliser préférentiellement du paracétamol.

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Pourquoi l’arrêt de la cortisone de sa propre initiative est à proscrire ?

La cortisone est un co-antalgique ( Il est prescrit au même temps avec un antalgique) : son action anti-inflammatoire puissante lui permet de réduire les phénomènes d’inflammation à l’origine de la douleur, et donc de compléter l’action des médicaments antalgiques. En l’interrompant, ces mécanismes d’inflammation peuvent donc resurgir et les symptômes réapparaître.( rebound.effect )

Lorsque la cortisone est utilisée en courtes cures (d’une semaine à un mois), son ) l’arrêt ne pose pas de problème particulier et peut être fait selon un schéma d’arrêt net ou de décroissance progressive rapide après avis médical. L’utilisation au long cours, en cancérologie, il faut avoir des précautions lors de son arrêt, et réfléchir au cas par cas. En cancérologie, les spécialistes ont même considéré que l’arrêt de la cortisone pouvait être plus nuisible que la poursuite en période de pandémie du coronavirus.

Dans tous les cas, il est indispensable de prendre l’avis de son oncologue, concernant sa poursuite ou son arrêt, qui sera discuté au cas par cas.

Chaque situation et cas étant unique.

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Source : santé.lu

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